20
jours après la tenue de la table ronde, nous n’avons eu de cesse d’interpeller
gouvernement et élus afin de donner des suites concrètes à cette réunion dans
laquelle tous les participants ont affirmé la nécessite du maintien des
activités médicosociale et hospitalière ainsi que les 1200 emplois.
Aujourd’hui,
9 mois après le jugement d’ouverture la situation est plus que préoccupante.
Tous
d’abord parce que la direction a pris l’initiative de mettre en œuvre un plan
de redressement qui menace l’emploi et les activités mais aussi parce que la
réponse gouvernementale se fait attendre.
A
plusieurs reprises nous nous sommes exprimés au sujet d’un plan de redressement
uniquement interne à l’entreprise affirmant qu’il aurait des conséquences
sociales et sanitaires catastrophiques.
Aujourd’hui
on voudrait faire payer aux salariés
par des licenciements, par la diminution des coûts salariaux, le lourd tribut du
désengagement de l’Etat dans le financement de la santé.
De
plus nous attendons de la direction qu’elle cesse tout chantage odieux comme
quoi le CE et les syndicats auraient une responsabilité quelconque.
La
Direction profite de ce Référé qui n’est pas suspensif pour réaliser un blocage
à toutes discussions. Pour preuve les réunions prévues avec les médecins et
celle pour la clinique de Bonneveine ont été annulées par la direction.
Le
gouvernement va-t-il par son immobilisme laisser disparaître cette réponse aux
besoins des populations, sur laquelle nous nous sommes exprimés à plusieurs
reprises et avons interpellé ancien et nouveau gouvernement ?
Il y a urgence !
A chacun de prendre ses responsabilités.
A commencer par les 3 millions d’euros demandés depuis des mois et sur lesquels
l’administrateur judiciaire a également
interpellé le ministre. Nous ne renonçons et ne renoncerons pas à prendre les nôtres.
SYNDICAT CGT employés et cadres, SYNDICAT médecins,
SYNDICAT des chirurgiens dentistes.