mercredi 27 juin 2012

Motion du 26 juin 2012 aux politiques


20 jours après la tenue de la table ronde, nous n’avons eu de cesse d’interpeller gouvernement et élus afin de donner des suites concrètes à cette réunion dans laquelle tous les participants ont affirmé la nécessite du maintien des activités médicosociale et hospitalière ainsi que les 1200 emplois.

Aujourd’hui, 9 mois après le jugement d’ouverture la situation est plus que préoccupante.

Tous d’abord parce que la direction a pris l’initiative de mettre en œuvre un plan de redressement qui menace l’emploi et les activités mais aussi parce que la réponse gouvernementale se fait attendre.

A plusieurs reprises nous nous sommes exprimés au sujet d’un plan de redressement uniquement interne à l’entreprise affirmant qu’il aurait des conséquences sociales et sanitaires catastrophiques.

Aujourd’hui on voudrait faire payer aux salariés par des licenciements, par la diminution des coûts salariaux, le lourd tribut du désengagement de l’Etat dans le financement de la santé.

De plus nous attendons de la direction qu’elle cesse tout chantage odieux comme quoi le CE et les syndicats auraient une responsabilité quelconque.
La Direction profite de ce Référé qui n’est pas suspensif pour réaliser un blocage à toutes discussions. Pour preuve les réunions prévues avec les médecins et celle pour la clinique de Bonneveine ont été annulées par la direction.

Le gouvernement va-t-il par son immobilisme laisser disparaître cette réponse aux besoins des populations, sur laquelle nous nous sommes exprimés à plusieurs reprises et avons interpellé ancien et nouveau gouvernement ?


Il y a urgence !

A chacun de prendre ses responsabilités. A commencer par les 3 millions d’euros demandés depuis des mois et sur lesquels l’administrateur judiciaire a également interpellé le ministre. Nous ne renonçons et ne renoncerons pas à prendre les nôtres.

SYNDICAT CGT employés et cadres, SYNDICAT médecins, SYNDICAT des chirurgiens dentistes.

lundi 25 juin 2012

Un nouveau rendez-vous à ne pas manquer!!!

Une nouvelle audience devant le TGI de Marseille aura lieu Mardi 26 juin à 14h afin d'examiner la situation préoccupante du GCM.

La tenue de la table ronde du 7 juin 2012 à l'ARS a constitué une étape porteuse d'espoir, pour autant la vigilance doit rester de mise face aux menaces qui pèsent sur les 1200 emplois et les 54 œuvres médico-sociales des Bouches du Rhône.
Les propositions des Organisations Syndicales doivent être examinées dans une approche de réelle concertation avec l'ensemble des acteurs concernés comme cela a été défini dans la lettre de mission du Ministère des Affaires Sociales et de la Santé.
L'engagement des élus de l'ensemble des collectivités locales (CG, CR, MPM, Maires) à vouloir sauvegarder toutes les œuvres mutualistes a été acté par le Directeur de l'ARS et le Ministère.

Les salariés du GCM, en lutte depuis plus de 533 jours attendent à ce que les engagements pris par le Ministère se traduisent rapidement par des actes notamment par le déblocage immédiat d'un fonds d'urgence pour éviter toute rupture de trésorerie, des financements publics pour résorber le passif et assurer la pérennité de ce qui constitue le 2ème offreur de soins pour 200 000 personnes dans notre département.


La mobilisation ne doit pas cesser
Rassemblement devant le TGI de Marseille




le 26 juin 2012 à 14h00


On lâche rien !

mercredi 13 juin 2012

Compte rendu du TGI du 12 juin 2012

L’audience du 12 juin est reportée, à la demande de l’administrateur judiciaire et du CE, au 26 juin pour les raisons :

-         Le tribunal attend le rapport écrit de l’IGAS
-   Le tribunal veut pouvoir vérifier les comptes non fournis ce jour par la direction
-         Le tribunal attend le retour du ministre de la santé suite à la table ronde du 7 juin

Dans le projet d’architecture du plan de redressement exposé au tribunal par la direction, les salariés, sont pour la plus part des mesures la seule variable d’ajustement que la direction met en œuvre.
Le CE a pointé les menaces importantes sur l’emploi et sur l’activité dans le plan proposé par la direction. Le CE rappelle qu’il n’a pas été consulté sur le projet global.

Le tribunal a pris note de la volonté du CE de travailler avec la direction sur tous les points et de manière globale sur ses propositions. Il semblerait que le CA du 21 juin soit prévu dans cette optique.

Le dossier remis aujourd’hui au tribunal par le CE comporte plus de 26 propositions pour sauvegarder les emplois. Ces propositions permettent aussi de développer les activités et ainsi de dégager une marge positive.

Les avancées politiques, grâce à la mobilisation, doivent se traduire par des actes. C’est en ce sens que nous  interpellerons à nouveau l’ensemble des parties présentes lors de la table ronde.




Les photos du rassemblement c'est ICI

vendredi 8 juin 2012

Communiqué du PCF - 7 Juin 2012


Une table ronde s'est tenue ce matin autour des œuvres sociales et centres de santé mutualistes. Une fois de plus, c'est la mobilisation des salariés, des populations et des élus qui a permis d'obtenir cette discussion. Nous nous félicitons de l'état d'esprit positif qui semble s'en être dégagé. Il faut maintenant passer aux travaux pratiques. Les enjeux sont cruciaux. L'heure n'est pas à réduire l'offre de soins, et encore moins pour les salariés et les milieux populaires, les territoires, qui sont les premiers bénéficiaires des activités du Grand Conseil de la Mutualité. Il est vital que l'état prenne des dispositions pour assurer au Grand Conseil les fonds d'urgence dont il a besoin pour maintenir ses sites et les mesures durables qui lui permettront de continuer à assurer ses missions d'intérêt général au service de la population. Faut-il rappeler que ces missions sont exercées sans but lucratif.

Plus profondément, il convient désormais de remettre en cause les logiques de marchandisation qui ont provoqué ces difficultés durement ressenties par la population : la tarification à l'activité, la loi hôpital-patients-santé-territoires, la toute puissance opaque des agences régionales de santé, les déremboursements de soins, les attaques contre les mutuelles, les directives européennes visant à ouvrir un grand marché de la santé et de la protection social au bénéfice des spéculateurs. Durant cinq ans, notre santé a été largement malmenée par un gouvernement pour qui elle coûtait trop cher. Nous appelons de nos voeux une grande loi instaurant concrètement le droit à la santé pour toutes et pour tous. C'est le sens de l'engagement du Front de gauche et de ce qu'il portera au sein de l'Assemblée nationale.

Pierre Dharréville
Secrétaire départemental du PCF 13
Membre du conseil national du PCF

Communiqué du PS - 7 Juin 2012

Les socialistes mobilisés pour le Grand Conseil de la Mutualité des Bouches-du-Rhône.

Depuis novembre 2011, date à laquelle le GCM est en redressement judiciaire, les 1200 salariés sont en lutte pour sauver les centres mutualistes et éviter leur fermeture.

Grâce à l'action de Marie-Arlette Carlotti, Ministre déléguée aux personnes handicapées, Marisol Touraine, Ministre de la Santé, vient d’imposer au directeur l’Agence Régionale de Santé (ARS) la concertation réclamée par les syndicats.

C’est une première victoire pour les syndicats à quelques jours du réexamen de la situation financière par le tribunal d’instance, prévu le 12 juin.

L’enjeu d'une telle table ronde réunissant tous les partenaires institutionnels est de trouver dans les meilleurs délais une solution pour conserver la clinique mutualiste de Bonneveine,  les 11 centres de santé dans le département et enfin les 1 200 emplois. La sauvegarde de ce dispositif permettra la pérennité des soins aux  200 000 patients qui en dépendent.

De même, le conseil général des Bouches-du-Rhône, pour des raisons de santé publique et du droit de tous à une santé juste, a décidé d'investir près de 900000 euros sur trois ans afin de redresser une situation financière plus que délicate.

La Fédération socialiste se félicite du travail du Gouvernement et du Conseil Général des Bouches-du-Rhône pour en faveur d'une santé accessible à tous,  et pas aux seuls favorisés.

vendredi 1 juin 2012

Rencontre avec le Premier Ministre (30/05/12)


Au terme d’une longue série de rencontres, courriers et interpellations des élus politiques locaux et nationaux nous avons obtenu une rencontre avec Mr. Jean-Marc Ayrault ,1er Ministre lors de sa venue à Marseille, ce 30 mai.

Notre détermination ainsi que la volonté des élus locaux à trouver des solutions au maintien de l’emploi et du droit à l’accès aux soins pour les 200 000 patients a permis la réalisation de cette rencontre.

Nous avons remis notre dossier en main propre au 1er Ministre déjà sensibilisé par nos interpellations précédentes. Notre échange a permis de réelles avancées, le 1er Ministre a
annoncé publiquement que :
- Mme Marisol Tourraine, Ministre de la santé et des affaires sociales était en possession de notre dossier suite à nos différents courriers.
- La table ronde aurait lieu dans les meilleurs délais en présence des collectivités, élément confirmé par Mme Marie Arlette Carlotti, ministre délégué et Mr Eugène Caselli, président de MPM.
En l’état actuel des avancées les décisions prises en C.A sont inadmissibles et inappropriées, nous demandons au C.A de revenir sur ses positions du 23 Mai 2012.
Cette avancée importante dans notre lutte est bien la démonstration que nous avons eu raison de ne rien lâcher.