mercredi 11 juillet 2012

Communiqué du 10 Juillet


La langue de bois, après les législatives est une nouvelle fois de rigueur à l’ARS.


Un mois s’est écoulé depuis la tenue de la table ronde et aucune réponse n’est apportée à ce jour par le Ministère de la Santé, tant en terme de maintient des emplois que du droit à l’accès aux soins pour les 200 000 patients.

Le personnel légitimement très inquiet pour son avenir est allé chercher les réponses concrètes à l’ARS, mardi 10 juillet, conformément aux engagements pris lors de la table ronde.
A la vieille de l’audience cruciale du 9 août au TGI, nous ne nous satisfaisons pas des non réponses communiquées par l’ARS.

C’est en manifestation que nous avons interpellé la fédération du Parti Socialiste au regard de sa déclaration de soutient du 7 juin. Un rendez vous doit se tenir en fin de semaine avec la Secrétaire Générale de la Fédération du Parti Socialiste des Bouches du Rhône qui, par ailleurs s’est engagé à interpeller ce jour le Ministre.

Enfin la détermination des salariés a permis que nous soyons reçu en Préfecture par le Directeur de Cabinet du Préfet. Une demande de rendez-vous au Premier Ministre a été faite. Le Directeur de Cabinet s’est engagé à solliciter Matignon pour obtenir ce rendez-vous dans les meilleurs délais avec le Premier Ministre ainsi que de rédiger une note au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé face à l’urgence et la gravité de la situation.

Des engagements inscrits dans la lettre de mission par la Ministre de la Santé doivent se concrétiser par des actes positifs avant l’audience du 9 août.

En plein Sommet Social, quelle image donne ce nouveau Gouvernement par une non-intervention pour sauvegarder 1200 emplois et le droit à l’accès aux soins pour les populations.
La CGT continuera de tout mettre en œuvre afin d’obtenir le maintien de l’emploi et de l’ensemble des activités des 54 œuvres sociales ainsi que le droit d’accès aux soins des 200 000 patients et afin d’éviter l’inflation incontrôlable du coût de la santé dans notre département.

 
Cette intervention de la préfecture témoigne une fois de plus de l’importance de notre mobilisation pour faire bouger les lignes.
 
Continuons : celui qui lutte peut perdre mais celui qui ne lutte pas a déjà perdu !