La langue de bois, après les législatives est une
nouvelle fois de rigueur à l’ARS.
Un
mois s’est écoulé depuis la tenue de la table ronde et aucune réponse n’est
apportée à ce jour par le Ministère de la Santé, tant en terme de maintient des
emplois que du droit à l’accès aux soins pour les 200 000 patients.
Le
personnel légitimement très inquiet pour son avenir est allé chercher les
réponses concrètes à l’ARS, mardi 10 juillet, conformément aux engagements pris
lors de la table ronde.
A
la vieille de l’audience cruciale du
9 août au TGI, nous ne nous satisfaisons pas des non réponses communiquées par
l’ARS.
C’est
en manifestation que nous avons interpellé la fédération du Parti Socialiste au
regard de sa déclaration de soutient du 7 juin. Un rendez vous doit se tenir en
fin de semaine avec la
Secrétaire Générale de la Fédération du Parti Socialiste des
Bouches du Rhône qui, par ailleurs s’est engagé à interpeller ce jour le Ministre.
Enfin
la détermination des salariés a permis que nous soyons reçu en Préfecture par le
Directeur de Cabinet du Préfet. Une demande de rendez-vous au Premier Ministre a
été faite. Le Directeur de Cabinet s’est engagé à solliciter Matignon pour obtenir
ce rendez-vous dans les meilleurs délais avec le Premier Ministre ainsi que de
rédiger une note au Ministère des Affaires Sociales et de la Santé face à
l’urgence et la gravité de la situation.
Des
engagements inscrits dans la lettre de mission par la Ministre de la Santé doivent
se concrétiser par des actes positifs avant l’audience
du 9 août.
En
plein Sommet Social, quelle image donne ce nouveau Gouvernement par une non-intervention
pour sauvegarder 1200 emplois et le droit à l’accès aux soins pour les
populations.
La
CGT continuera de tout mettre en œuvre afin d’obtenir le maintien de l’emploi
et de l’ensemble des activités des 54 œuvres sociales ainsi que le droit
d’accès aux soins des 200 000 patients et afin d’éviter l’inflation
incontrôlable du coût de la santé dans notre département.
Cette intervention de la préfecture
témoigne une fois de plus de l’importance de notre mobilisation pour faire
bouger les lignes.
Continuons : celui qui lutte peut
perdre mais celui qui ne lutte pas a déjà perdu !