Une table ronde s'est tenue ce matin autour des œuvres sociales et centres de
santé mutualistes. Une fois de plus, c'est la mobilisation des salariés, des
populations et des élus qui a permis d'obtenir cette discussion. Nous nous
félicitons de l'état d'esprit positif qui semble s'en être dégagé. Il faut
maintenant passer aux travaux pratiques. Les enjeux sont cruciaux. L'heure
n'est pas à réduire l'offre de soins, et encore moins pour les salariés et les
milieux populaires, les territoires, qui sont les premiers bénéficiaires des
activités du Grand Conseil de la Mutualité. Il est vital que l'état prenne des
dispositions pour assurer au Grand Conseil les fonds d'urgence dont il a besoin
pour maintenir ses sites et les mesures durables qui lui permettront de continuer
à assurer ses missions d'intérêt général au service de la population. Faut-il
rappeler que ces missions sont exercées sans but lucratif.
Plus profondément, il convient désormais de remettre en cause les logiques de marchandisation qui ont provoqué ces difficultés durement ressenties par la population : la tarification à l'activité, la loi hôpital-patients-santé-
Pierre Dharréville
Secrétaire départemental du PCF 13
Membre du conseil national du PCF
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