vendredi 8 juin 2012

Communiqué du PCF - 7 Juin 2012


Une table ronde s'est tenue ce matin autour des œuvres sociales et centres de santé mutualistes. Une fois de plus, c'est la mobilisation des salariés, des populations et des élus qui a permis d'obtenir cette discussion. Nous nous félicitons de l'état d'esprit positif qui semble s'en être dégagé. Il faut maintenant passer aux travaux pratiques. Les enjeux sont cruciaux. L'heure n'est pas à réduire l'offre de soins, et encore moins pour les salariés et les milieux populaires, les territoires, qui sont les premiers bénéficiaires des activités du Grand Conseil de la Mutualité. Il est vital que l'état prenne des dispositions pour assurer au Grand Conseil les fonds d'urgence dont il a besoin pour maintenir ses sites et les mesures durables qui lui permettront de continuer à assurer ses missions d'intérêt général au service de la population. Faut-il rappeler que ces missions sont exercées sans but lucratif.

Plus profondément, il convient désormais de remettre en cause les logiques de marchandisation qui ont provoqué ces difficultés durement ressenties par la population : la tarification à l'activité, la loi hôpital-patients-santé-territoires, la toute puissance opaque des agences régionales de santé, les déremboursements de soins, les attaques contre les mutuelles, les directives européennes visant à ouvrir un grand marché de la santé et de la protection social au bénéfice des spéculateurs. Durant cinq ans, notre santé a été largement malmenée par un gouvernement pour qui elle coûtait trop cher. Nous appelons de nos voeux une grande loi instaurant concrètement le droit à la santé pour toutes et pour tous. C'est le sens de l'engagement du Front de gauche et de ce qu'il portera au sein de l'Assemblée nationale.

Pierre Dharréville
Secrétaire départemental du PCF 13
Membre du conseil national du PCF