vendredi 24 août 2012

Communiqué de Presse de l’UD CGT 13, des Syndicats CGT et UGICT GCM, des Unions Locales CGT du département



 La lutte continue


La démarche de la Cgt reste inchangée : -maintien de tous les emplois- pérennisation des activités, et ce, en concertation avec les salariés d’où le sens de l’Assemblée Générale du 6 septembre 2012.

Nous avons fait 28 propositions crédibles, connues de tous et partagées par la majorité des salariés, permettant la viabilité des œuvres mutualistes et travaillons en interne à leur prise en compte.

C’est en ce sens que nous continuons à tout mettre en œuvre pour éviter une liquidation préjudiciable pour les 1200 salariés, laissant la porte ouverte au démantèlement de notre entreprise. Le droit à la santé pour tous et le maintien de l’intégralité des emplois sont compatibles et indissociables. Prétendre maintenir l’un en sacrifiant même qu’une partie des autres, comme c’est le cas du projet de l’association, tient d’une logique dévastatrice qui nous a menés là où on en est aujourd’hui.

Toujours et plus que jamais, la bataille sur les financements publics est d’actualité ainsi que l’interpellation du gouvernement qui ne peut s’en tenir à rester le relais de la précédente politique concernant aussi le droit égalitaire à l’accès au soin.

Depuis le 7 juin, les 28 propositions sont sur le bureau de la ministre de la santé et des affaires sociales et nous réitérons notre demande de les examiner en concertation avec l’ensemble des collectivités et des élus, conformément à l’engagement pris lors de la table ronde qui a eu lieu ce jour-là…

 La FMF et la FNMF, en tant que gestionnaires, doivent également prendre leurs responsabilités en faisant le choix politique et financier de maintenir leurs structures au lieu de financer des plans sociaux comme c’est le cas à l’UTMIF.

D’ici le 23 Octobre, les choses peuvent bouger dans le bon sens.

Elles bougent déjà : les 300 000 euros du Conseil Général et la labellisation par le Conseil Régional de 7 centres de santé, octroyant 700 000 euros de financement pour l’investissement.
C’est donc pour cela qu’à ce moment du dossier, l’annonce de la constitution d’une association de reprise de l’entreprise ne peut et ne doit pas être d’actualité, d’autant plus que cette démarche n’a jamais été soumise à l’approbation des salariés.  

Mise à l’écart d’un projet, présenté comme « providentiel » après plus de 600 jours de lutte, où dominent trop d’anomalies et d’inconnues, tant sur le plan du constat, de l’analyse chiffrée des améliorations financières prévues, que l’annonce, comme un a priori, des réductions d’effectifs, la CGT ne peut adhérer à cette association, avec ce projet en toile de fond.